Revue de presse Point COMMUN - Mars 2024

Les retours presse du mois de février 2024

Publié le 4 mars 2024 Mis à jour le 9 avril 2024

Tous les mois, à l'occasion de la sortie de Point COMMUN !, nous vous proposons de découvrir ou de redécouvrir les retours presse et médias au sujet de notre université, et parfois, plus globalement, au sujet de l'enseignement supérieure et de la recherche. C'est également ici que vous retrouverez toutes les interventions de nos personnels enseignants et/ou chercheurs dans les médias.


Chères lectrices et chers lecteurs,

Nous nous sommes vues et vus contraints de reporter le rendez-vous mensuel de février 2024 sur les retours presse de janvier 2024 pour cause de gros virus contagieux. Nous nous en excusons. Pour nous faire pardonner, on vous propose de sauter directement à la case "Printemps"... avec un léger arrière-goût de déjà vu cependant. Russie, Ukraine, élections étasuniennes, inscription de l'IVG dans la constitution, Jeux Olympique et Paralympiques Paris 2024 : rien de bien nouveau sous le soleil, vous dites-vous. C'EST VU ET REVU ! Mais, c'est sans compter sur des mini pépites, des notes d’un vent nouveau, apportées par : les oiseaux, le rire, Dali, jean-Paul II, la peinture sur écorce australienne, la postérité de Johnny Hallyday, la sexualité inventive des animaux.

Bonne lecture à vous !

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➽ ➽ ➽ Ukraine / Russie


♦ Discussion

Le 8 février dernier, Vladimir Poutine a accordé une interview au journaliste ex-vedette de Fox News, Tucker Carlson. TV5 Monde consacre son Grand angle aux toutes dernières déclarations du président russe et à la situation en Ukraine. Jean-Robert Raviot, spécialiste de la Russie contemporaine, professeur des universités, directeur du Master Études russes et post-soviétiques au sein de notre université et auteur de "Le Logiciel Impérial Russe" aux Éditions Artilleur, est invité sur le plateau pour analyser les grandes lignes de cet entretien.
On ne peut pas comprendre la Russie contemporaine si l’on ne remonte pas à ses origines, au XVe siècle. La Russie est-elle vraiment le grand méchant que l’on veut nous faire croire ? Pour prendre un peu de hauteur et tenter de répondre à la question, M. Raviot était l’invité de Sud Radio le 27 février 2024

♦ Explications

Anna Colin Lebedev est enseignante-chercheuse en sciences politiques, spécialiste des sociétés post-soviétiques, notamment la Russie et l’Ukraine. Elle répond aux questions de Paris Direct sur France 24, alors qu’approche le deuxième anniversaire de l’invasion russe de l’Ukraine.
Sur France Culture, Mme Colin Lebedev intervient lors d’un débat consacré à Alexeï Navalny, le principal opposant politique de Vladimir Poutine, au lendemain de l’annonce de sa mort.
Le vendredi 16 février 2024, la maîtresse de conférences était interviewée dans l’émission C dans l’air pour parler d’Alexeï Navalny. Que reste-t-il de l'opposition démocratique en Russie et combien de temps l'Ukraine peut-elle encore tenir dans sa guerre face à la Russie ? Voici quelques-unes des questions auxquelles tentent de répondre les invitées et invités.
Elle s'est entretenue avec Le Figaro au sujet de l'invisibilisation partielle de l’opposant par le pouvoir russe. 
Dans l’édition du 17 février de Libération, Anna Colin Lebedev explique que le décès de l’opposant est la « suite logique » du traitement inhumain qui lui a été infligé depuis le début de son incarcération : « Les colonies pénitentiaires sont des espaces de non-droit ».
Un média qu’on a peu l'habitude de croiser dans cette revue de presse : TSF Jazz fait intervenir Mme Colin Lebedev dans son émission Matins Jazz du lundi 12 février 2024. Dans “Focus sur le monde”, l’émission évoque le 18 février 2014 : en tant que spécialiste des sociétés post-soviétiques et enseignante-chercheuse, Anna Colin Lebedev revient sur l'instrumentalisation par le pouvoir russe de la Révolution de Maïdan survenue en Ukraine il y a 10 ans. 

♦ Russification

Ioulia Shukan, spécialiste de l'Ukraine, maîtresse de conférences en études slaves à l'Université Paris Nanterre, est invitée dans l’émission Culture Mondes pour parler de la "russification” en marche en Ukraine, de Donetsk à Marioupol. 

♦ (Dés)information

Le chercheur spécialiste de la Russie Maxime Audinet, doctorant en sciences politiques et en études russes post-soviétiques, s’est exprimé longuement dans un entretien où il analyse les révélations sur l’opération Portal Kombat et l’influence russe dans la guerre de l’information : « La France change de posture et se montre offensive ».

♦ Sanctions

Valérie Mignon, professeure en économie au sein de notre université, directrice du laboratoire EconomiX, revient sur les sanctions économiques envers la Russie, qui commencent à porter leurs fruits. Elle explique cependant pourquoi, en dépit d’épisodes de forte dépréciation, le rouble s’est maintenu à des niveaux élevés par rapport au dollar, atteignant des valeurs supérieures à celles d’avant-guerre. 


➽ ➽ ➽ Nos amis les bêtes

♦ Piou-piou

Les oiseaux sont-ils vraiment les derniers descendants des dinosaures - comme on aime souvent à le rappeler ? Comment migrent-ils et s'orientent-ils ? Sont-ils dotés d'intelligence ? Ou encore comment s'organisent-ils socialement ? Le cerveau de ces petits êtres à plumes a beau être bien plus petit que le nôtre, il est capable de véritables prouesses. Gérard Leboucher, éthologue, professeur émérite de l'Université Paris Nanterre dans le Laboratoire Ethologie Cognition Développement (LECD), auteur de “Dans la tête d’un oiseau” de la collection Mondes Animaux aux éditions HumenSciences est venu apporter des réponses à toutes ces questions dans l’émission La Terre au carré de France Inter.

♦  Sexualité et nature

Le 14 février dernier, journée des amoureuses et des amoureux, RFI s’est prêté au jeu de l’amour et du hasard avec Thierry Hoquet, professeur de philosophie des sciences à l'Université Paris Nanterre pour tenter de vous renseigner sur tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la sexualité des plantes et des animaux sans jamais oser le demander… Rendez-vous pour une émission spéciale sexualité animale, histoire de découvrir pourquoi et comment tous les goûts sont dans la nature, même les plus extravagants : de l’éjaculation de la mouche drosophile à l’homosexualité des lions en passant par l’éducation sexuelle des dauphins, explorons la formidable inventivité sexuelle à l’œuvre dans la nature. En sa qualité de professeur agrégé de philosophie, M. Hoquet approche la question sous un aspect scientifique, pour questionner la notion de sexe, ses marques biologiques et ses politiques (scientifiques et sociales). 
 

➽ ➽ ➽ USA


♦ Interrogation(s) sur la campagne

Alexis Pichard, enseignant en civilisation américaine de notre université, spécialiste de la politique et des médias américains, auteur de "Trump et les médias : l’illusion d’une guerre ?" (Éd. VA), s'est penché sur la campagne présidentielle américaine, marquée notamment la remise en question de la santé mentale de Joe Biden et la menace des mauvais payeurs de l'Otan par Donald Trump, dans l'émission Le monde de Poincaré, sur BFM Business, lundi 12 février 2024.

♦ Democracy

La démocratie américaine est-elle malade, en danger ? Ne ratez pas la réponse d'Élisa Chelle, professeure de science politique, spécialiste des États-Unis et rédactrice en chef de la revue Politique Américaine
La question mérite d’être posée noir sur blanc : Donald Trump peut-il être réélu ? Mme Chelle nous fait part de son analyse parue dans L'Humanité.


➽ ➽ ➽ Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024


Et puis d’abord : à quoi ça sert les jeux olympiques ? Gilles Rotillon, professeur émérite de sciences économiques à l’Université Paris Nanterre, se penche sur les 3 fonctions clés de cet événement planétaire : confrontation entre sportifs de tous les pays, attirer des nouveaux pratiquants à faire du sport et enfin €$£ le spectacle engendrant les profits espérés €$£.

À quelques mois de l’ouverture des Jeux olympiques 2024 qui vont se dérouler à Paris, la France, et notamment Chamonix, commémoraient en janvier et février le centenaire des premiers Jeux Olympiques d’hiver. Hé oui car saviez-vous que c’est à Chamonix, du 25 janvier au 5 février 1924, que se déroulèrent les premiers Jeux olympiques d’hiver, réunissant 260 participants de 16 nationalités ? Julien Sorez, est agrégé d’histoire et maître de conférences à l’UFR STAPS de l’Université Paris Nanterre, historien du sport et spécialiste de l’histoire du sport, il a publié aux éditions Glénat, un beau livre avec de nombreuses photographies d'époque, un ouvrage intitulé : " Chamonix 1924, les premiers Jeux olympiques d’hiver ". Il est l’invité de l’Entretien de la semaine sur RCF.


➽ ➽ ➽ Droits des femmes


♦ Violences faites aux femmes

Après des mois de discussions, la première directive européenne contre les violences faites aux femmes est sur le point d'aboutir. Une séance de négociations se tient ce mardi, entre représentants du Parlement européen, de la Commission et du Conseil de l'Europe, avec plusieurs avancées dans le texte pour les droits des femmes, comme l'interdiction des mariages forcés et des mutilations génitales. Problème : l'article visant à doter tous les États membres d'une infraction commune du viol sera finalement exclu, faute de consensus sur une définition juridique commune, du blocage de la France et d'autres pays. La définition proposée initialement incluait l'absence de consentement, et c'est là le problème pour le gouvernement français. Audrey Darsonville, professeure de droit (droit pénal général, droit pénal spécial, procédure pénale, droit pénal des médias) de notre université, intervient dans cette discussion sur la législation française en matière de viol. 

Mme Darsonville poursuit dans une dépêche AFP où elle souligne : "Pour beaucoup de pays européens, le viol pouvait être une forme d'exploitation sexuelle et donc à ce titre-là pouvait parfaitement entrer dans les eurocrimes" définis par l'article 83, "d'autant plus qu'il y a déjà eu des textes sur les infractions sexuelles sur les mineurs qui ont été pris sur ce fondement-là"
Quant à la question de savoir si la notion de "consentement" serait moins protectrice des victimes que l'expression "violence, contrainte, menace ou surprise" contenue dans le code pénal français, Audrey Darsonville répond par la négative. "Aujourd'hui, en France, si les autorités de poursuite n'arrivent pas à prouver un de ces quatre outils, elles ne peuvent pas condamner ; vous avez beau avoir pleine conscience qu'il n'y a pas eu de consentement, ce n'est pas le sujet, le sujet c'est est-ce qu'il y a eu utilisation par l'agresseur d'un de ces quatre modèles. Or, 90% des viols sont commis pas des proches, souvent sans violences physiques, et toute cette zone de la contrainte morale, qui est la plus fréquente, ne peut pas être montrée", explique-t-elle.

♦ Inscription du droit à l’IVG dans la constitution

Pour Stéphanie Hennette-Vauchez, professeure de droit public de notre université, « tout repose sur “garantie”. Sans ce mot, le texte dit simplement que l’IVG figure parmi les matières relevant de la compétence du législateur », ce que, selon elle, on sait déjà. De plus, si demain une majorité parlementaire défavorable à l’IVG tente d’en changer les conditions (délai, remboursement…) via une loi, « le terme “garantie”» augmente les chances que le Conseil constitutionnel se sente fondé à censurer cette loi », décrypte-t-elle en détails.

Elle réitère pour Public Sénat, en rappelant l’objectif de la démarche : « le point de départ de cette révision constitutionnelle, c’est d’éviter un recul comparable aux Etats-Unis ». Selon elle, « la version votée par le Sénat l’année dernière ne présentait aucun intérêt sur le plan juridique. Il s’agissait simplement de rappeler la compétence du législateur ». « Avec cette version, une loi pourrait très bien fixer le délai légal d’une IVG à 6 semaines, ou prévoir son déremboursement par la Sécurité sociale. Si l’on ne met pas le mot ‘’garantie’’ on passe à côté de l’objectif qui est d’empêcher les régressions par rapport au droit existant. Pour reprendre les termes du garde des Sceaux devant les députés, ce mot crée une obligation positive à la charge du législateur. Il s’agit bien évidemment de conjectures et de spéculations. Tout ce qu’on peut faire, c’est maximiser les chances pour que le Conseil constitutionnel se sente légitimé par le pouvoir constituant », développe-t-elle ensuite.


➽ ➽ ➽ Archéologie


Comment les sociétés urbaines ont-elles réagi face aux multiples crises qui ont ébranlé l’Antiquité ? Ricardo González Villaescusa, archéologue, professeur des Universités en histoire de l'art et archéologie gallo-romaines, spécialiste de la Gaule et du Nord-Ouest européen nous donne des éléments de réponses détaillés : "En archéologie, ces crises se manifestent, comme d'habitude dans le registre archéologique, par des transformations profondes comme des statues déboulonnées, des transformations d'usage des monuments ou encore des transformations d'usages du sol. [...] On peut parler des incendies, des catastrophes naturelles, des problèmes de constructions, mais aussi de tous les séismes, comme les volcans, par exemple."

Chaque weekend, Johann Guérin présente des personnalités remarquables, des gens aux destins incroyables qui s'engagent, qui expliquent, qui apportent un visage et un autre regard sur notre quotidien. Le samedi 17 février 2024, il interviewait Jennifer Kerner, anthropologue qui s’intéresse aux pratiques mortuaires complexes à travers le prisme de l'archéologie et de l'anthropologie culturelle. Elle évoque son parcours à l'Université Paris Nanterre


➽ ➽ ➽ Rions un peu


♦ Rire des autres ?

Est-ce que rire signifie toujours exclure ou pointer du doigt ? Thomas Hochmann, professeur de droit public, membre du Centre de Théorie et Analyse du Droit (CTAD), membre de l'Institut Universitaire de France, vient apporter un éclairage juridique sur la question. En effet, le droit contrôle d’une certaine manière le rire en réglementant la liberté d’expression. “Ce qui compte dans la réglementation de la liberté d'expression ce n'est pas la lettre des propos, c'est le message qui est communiqué” explique-t-il. Trois critères sont pris en compte juridiquement : “il y a la provocation à la haine, à la violence, à la discrimination contre une personne ou un groupe de personnes à raison de certains critères”. De plus, “il y a l'injure et la diffamation qui peuvent soit viser une personne simplement, soit viser une personne ou un groupe de personnes à raison des critères évoqués”.


♦ Rira bien qui rira le dernier

L'humour divise-t-il plus qu'il rassemble ? L'humour a le vent en poupe, mais « le succès du rire n'est pas en soi nouveau », note Matthieu Letourneux, professeur de littérature au sein de notre université, directeur du Master recherche de littérature française et comparée, qui a codirigé l'ouvrage L'empire du rire – XIXe - XXIe  siècle (CNRS Éditions). Selon lui, “ la civilisation passe aussi par le fait que certaines blagues racistes ou sexistes ne font plus rire ”. C'est à lire dans Le Pélerin.


➽ ➽ ➽ Art et (pop)culture

♦ Johnny

Dans son article intitulé « Johnny Hallyday, l’exposition », ou les enjeux de la postérité paru sur le média en ligne proposant des contenus de recherche gratuits et en accès libre dont l'Université Paris Nanterre est l'un des membres fondateurs, The Conversation, Gabriel Segré, maître de Conférences HDR en sociologie de l'art, culture et médias au sein de notre université se demande comment faire entrer Johnny dans la postérité, maintenir son souvenir, l’intégrer dans le patrimoine culture, en se penchant en détails sur l’exposition dédiée à l’artiste : “Cette exposition fait du visiteur à la fois un élève, un fidèle, un consommateur et un acteur de la lutte contre l’oubli, celui qui maintient en vie, assure la présence et l’éternité de Johnny Hallyday.”


♦ Dali

Télérama est allé voir “Daaaaaalí !” de Quentin Dupieux avec Thierry Dufrêne, Directeur du centre de Recherche en Histoire de l'Art et Histoire des Représentations (CHAHR), professeur des universités au sein de l’UFR SSA de l’UPN, spécialiste de Salvador Dalí. En salles depuis le 7 février, le nouveau film de Quentin Dupieux consacré au peintre espagnol regorge de fantaisie. Est-ce à dire que “Daaaaaalí !” est surréaliste, voire “dalinien” ? M. Dufrêne, qui fut commissaire de la rétrospective Dalí de 2012 au Centre Pompidou, a eu du mal à contenir ses rires étouffés. Si ce film a, selon lui, des aspects « daliniens », difficile d'égaler le créateur des montres molles en matière de surréalisme. Verdict : en visionnant “Daaaaaalí !”, on peut se demander si Dupieux n'a pas davantage Buñuel en tête que Dalí. À vous de voir : le film dure 1h18 et est toujours en salle.


Australie

Jessica de Largy Healy, anthropologue, chargée de recherche au CNRS au Laboratoire d'ethnologie et de sociologie comparative (LESC) de l’Université Paris Nanterre, nous fait part de son analyse de "la chambre des écorces", œuvre du musée du quai Branly. «Cette peinture sur écorce représente une ruche d’abeilles sauvages, dont les alvéoles sont symbolisées par des losanges. En terre d’Arnhem, dans le nord de l’Australie, ces formes géométriques ont un pouvoir spirituel particulièrement fort pour le clan Gupapuyngu des Aborigènes Yolngu, dont fait partie Daurangulili (1900-1976), l’auteur de cette peinture. Lors de rites d’initiation, ces motifs sont peints sur le torse des garçons, afin qu’ils deviennent des hommes emplis du pouvoir de l’«être ancestral abeille», fondateur des Gupapuyngu. Ces peintures corporelles, immédiatement reconnaissables, agissent par ailleurs comme une carte d’identité : elles permettent d’identifier en un regard le clan et le territoire du garçon qui les porte. Si ce motif de ruche est sacré pour les Yolngu, l’objet en lui-même ne l’est pas. Historiquement, les peintures sur écorce ont une valeur de croquis et sont à l’échelle du torse humain. Par la suite, avec l’arrivée des premiers collectionneurs, elles ont acquis le statut d’objet d’art à part entière et leur format s’est développé, mais leurs dessins sont restés fidèles aux modèles ancestraux.»



Jessica de Largy Healy pour "la chambre des écorces" (Thierry Ollivier, Michel Urtado/musée du quai Branly)


➽ ➽ ➽ International


♦ Mayotte

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a annoncé, dimanche 11 février, une révision constitutionnelle, destinée à supprimer le droit de du sol à Mayotte. Thibaud Mulier, constitutionnaliste et maître de conférences à l’Université Paris Nanterre, décrypte les enjeux de cette mesure dans Ouest France.

♦ Occupation en Palestine

Pierre Bodeau-Livinec, professeur de droit public à l'Université Paris Nanterre, décrypte les débats sur l'occupation Israélienne qui se tiennent actuellement à la Cour Internationale de Justice. Sur le plateau de TV5 Monde, il tentait le 24 février 2024 de donner des éléments de réponse aux questions : l'occupation Israélienne est-elle légale ? Cette politique a-t-elle privé le peuple palestinien de son droit à l'autodétermination ? Quelle est la position de la France sur cette question ?


➽ ➽ ➽ Conditions de vie précaires


♦ Suicide et santé mentale des jeunes

À l’occasion de la journée de prévention du suicide, Nathalie de Kernier, maîtresse de conférences HDR en psychopathologie, autrice d’un Que sais-je ? sur le sujet, revient sur les raisons qui poussent les jeunes au désespoir. Face au mal-être, le ministère de l’Enseignement supérieur a mis en place le dispositif d’écoute Coordination Nationale d’Accompagnement des étudiants et étudiantes en santé (CNAES). Sachez que vous pouvez contacter la CNAES au 0 800 737 800 ou par e-mail cnaes@enseignementsup.gouv.fr

♦ Précarité

Fanny Bugeja-Bloch, maîtresse de conférences en sociologie quantitative revient sur les conditions d’accès à la propriété des jeunes : « De plus en plus, pour accéder à la propriété, il faut appartenir au haut de la hiérarchie, avec des emplois stables. La bi activité dans le foyer apparaît comme une condition essentielle », détaille-t-elle. « Pendant les années 1980, le coût pour disposer d'une pièce d'habitation par personne, rapporté au revenu moyen, était quasiment le même pour les locataires et pour les propriétaires. En 2013, c'est 60 % plus cher de se loger quand on est locataire du parc privé que quand on est accédant à la propriété », constate Mme Bugeja-Bloch.
 

➽ ➽ ➽ Urbanisme et participation à la construction de la ville


Les propos de Stéphane Tonnelat, chargé de recherche dans l’équipe Mosaïques du Laboratoire Architecture Ville Urbanisme Environnement (LAVUE - CNRS)
et directeur de la Metropolitiques.eu, sont cités dans cette émission consacrée au travail de Stefan Shankland, artiste, enseignant et chercheur à l'école d'architecture, et aux mutations urbaines d'un point de vue artistique et architectural de Euradio du 7 février 2024, au sujet de la participation des habitantes et habitants au processus d'urbanisme.

➽ ➽ ➽ Ressources et énergies

♦ Gouvernance de la sûreté nucléaire

C’est Michaël Mangeon, chercheur, enseignant vacataire au sein de notre université et consultant, qui en parlera le mieux, dans cet article du média en ligne proposant des contenus de recherche gratuits et en accès libre dont l'Université Paris Nanterre est l'un des membres fondateurs, The Conversation. Il est question de projet de loi pour réformer la gouvernance de la sûreté nucléaire et de la radioprotection, de l’Autorité de sûreté nucléaire (l’ASN) et de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (l’IRSN).


♦ Exploitation de la rareté

Laurence Scialom, professeur des universités en économie, experte en finance, économie et crise de la finance internationale, s’exprime dans une tribune au « Monde ». Elle s’y demande comment les économistes ont-ils pensé la question de la rareté des ressources limitées ?


➽ ➽ ➽ Les Lumières et nous

Nous nous considérons comme les héritières et héritiers des Lumières. Mais « héritiers » ne voulant pas dire « semblables », nous devons nous poser sérieusement cette question : à quelle distance sommes-nous réellement de l’Esprit des Lumières ? Et c’est Monique Cottret, professeure émérite des universités en histoire moderne à l’Université Paris Nanterre, qui tente de répondre à cette question sur l’antenne de France Culture dans La conversation scientifique du 9 février 2024.


➽ ➽ ➽ Jean-Paul II

Une personnalité qu'on n'a pas trop l'habitude d'évoquer dans la revue de presse : le pape Jean-Paul II nous a le plus souvent laissé l'image d'un pape moderne et champion des libertés. Mais à y regarder de plus près, il aurait plutôt s'agit d'un pape viscéralement anti communiste et ultra-conservateur à propos des questions sociétales de son époque. Quelle image avons-nous aujourd'hui de Jean-Paul II ? Quelle trace laisse-t-il derrière lui ? La chaîne parlementaire a diffusé le programme Jean-Paul II, le triomphe de la réaction le 8 février dernier. Le documentaire était suivi d’un débat avec notamment Gilles Ferragu, maître de conférences en histoire contemporaine rattaché au département d’histoire de l’UFR SSA de l'Université Paris Nanterre, spécialiste des relations internationales, notamment de ses aspects religieux.

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La revue de presse "retour sur le mois de février 2024"  c'est terminé pour ce mois-ci ! Rendez-vous le mois prochain pour découvrir les retours du mois de mars. D'ici là : apprenez, lisez, écoutez, regardez, ne cessez pas d'entretenir votre curiosité ! Vous pouvez consulter les anciens numéros de la revue de presse mensuelle, toujours en ligne ! 


Mis à jour le 09 avril 2024