Version française / Archives des articles
Vous êtes l'université : la Fondation partenariale de l'Université Paris Nanterre
Les services méconnus de l'université
Pour ce numéro du mois de juin consacré à l'entrepreneuriat et plus largement à notre lien avec le monde de l'entreprise mais également en cette période charnière de l'année où une partie de notre communauté va venir grossir les rangs des "anciens" de l'université (personnels comme étudiants), nous avons souhaité nous intéresser à notre fondation. Quel est son rôle ? Quels sont ses projets ? Qu'est-ce qu'une chaire ou comment rejoindre notre réseau d'alumni ? Comment participer à sa construction ou comment la soutenir ? Autant de questions qui nécessitaient bien une interview de la présidente bénévole de notre fondation partenariale : Ségolène Le Men. Découvrez l'interview de Ségolène pour en savoir plus. !
Ségolene Le Men : Historienne de l'art et des images, j'ai été professeur d'histoire de l'art contemporain dans notre université de 1997 à 2017 et directrice des Etudes à l'Ecole normale supérieure de la rue d'Ulm (division des Lettres) de 2001 à 2004. Lorsque je suis devenue professeur émérite en 2017, j'ai été sollicitée par Jean-François Balaudé pour devenir bénévolement la présidente de la Fondation partenariale de l'Université Paris Nanterre dans laquelle je m'étais impliquée pour la mise en place de la Chaire Culture et Patrimoine.
Jusqu'à la fin 2018, j'ai suivi l'ensemble des projets conduits au sein de la Fondation. Depuis janvier dernier, Ghislaine Glasson Deschaumes, qui reste à mi-temps Cheffe de Projet du labex Les Passés dans le présent, nous a rejoints en tant que directrice de la Fondation : les missions de pilotage et de coordination, tant avec les partenaires extérieurs qu'avec les composantes de l'université, qui lui sont dévolues sont importantes. À présent, je veille aux grandes orientations de notre Fondation en accord avec son conseil d'administration que je préside. Dominique Lin est la responsable administrative et financière de la Fondation. Elle est aussi plus particulièrement chargée du suivi du projet "alumni". Notre équipe est très restreinte, mais s'appuie fort heureusement aussi sur les chargés de mission pour les chaires et sur les chargés de mission venus par voie de mécénat de compétence.
PC : Pouvez-vous nous expliquer les missions et objectifs de ce type de structure pour les universités ?
Ségolène : Notre fondation est "partenariale", dotée de la personnalité morale, et son membre fondateur est l’Université Paris Nanterre, qui l’a dotée pour qu’elle puisse développer un programme d’action pluri-annuel.
Nos missions statutaires sont larges et variées. Il s’agit de contribuer au rayonnement de l'université sur le campus et hors les murs et de renforcer ses relations avec le monde socio-économique. Elle recherche de nouveaux partenaires, publics ou privés, sur des projets partenariaux qui ne pourraient pas émerger sans son entremise. Nous donnons la priorité aux dimensions pluridisciplinaire et internationale et à l’ancrage dans le territoire, de Paris à La Défense, Nanterre et la vallée de la Seine.
PC : Pouvez-vous nous parler de la chaire existante et de celles en préparation ?
Ségolène : La chaire « Culture Patrimoine », portée par Aurélie Petiot et précédemment par Christian Joschke, a, entre autres, noué des partenariats avec la Terra Foundation for American Art pour des bourses d'accueil post-doctoral (partagées avec l'université Paris Diderot) et de mobilité doctorale, ainsi qu'avec le ministère de la Culture pour un programme de médiation scientifique sur les patrimoines du Proche-Orient ancien (restitution 3D notamment). Elle a déjà mobilité des financements substantiels (840 000€ sur des projets de 2 à 4 ans).
Une chaire est en cours de création sur les évolutions et perspectives de La Défense, initiée par Sophie Prunier-Poulmaire avec Émilie Vayre. Elle implique des acteurs publics et des entreprises ainsi que l’Association des usagers de La Défense (AUDE). D’autres projets de chaire sont à l’étude, autour de l’économie sociale et solidaire, sur les droits et discriminations, les risques et décisions, le « positive business », sans que cette liste soit exclusive. Pour chacune, le bouclage du financement partenarial est un préalable.
Pour se renseigner sur ces projets, le mieux est de s’adresser à la fondation, qui orientera vers les collèges en charge de ces dossiers. Il en va de même pour de nouvelles propositions.
PC : Il semblerait également qu'une nouvelle plateforme dédiée à nos Alumni soit bientôt disponible, pouvez-vous nous en dire plus ?
Ségolène : Les alumni sont une dénomination usuelle dans les universités anglophones et dans les grandes écoles pour désigner ceux qui sont passés par l'établissement: nous avons pris le parti de ne pas limiter cette désignation aux anciens étudiants, diplômés ou non, mais d'y inclure l'ensemble des anciens personnels, administratifs ou enseignants-chercheurs, ou encore du CROUS ou des personnels de sécurité, qui souhaiteraient s'affilier au vaste réseau qui se met en place.
La plateforme en préparation permettra aux alumni de s’organiser, à ceux qui le sont déjà de disposer d’un outil performant de mise en relation et d’échange. Elle est aussi un outil au service des composantes de l'université pour mieux connaître le devenir des étudiants, pour renforcer ses actions d’insertion professionnelle. Cette plateforme sera plurilingue, très conviviale, et elle proposera aussi une géolocalisation mondiale des membres du réseau alumni.
PC : Quels sont les projets ou événements phares à venir pour notre Fondation ?
Ségolène : Nos deux projets principaux pour l'année sont le lancement de la plateforme alumni, prévu à l'automne, avec différents événements, dont un qui accueillera de grands "anciens" de l'université, ainsi que le démarrage de la nouvelle chaire « La Défense en perspective ».
PC : Une initiative méconnue (déjà en place) de la Fondation qui mériterait d'être mieux connue de la communauté ?
Nous sommes fiers d'avoir aussi été associés par l'association Lumières sur le travail à l'exposition de photographies de l'agence Magnum ÊtreS au travail, proposée à l'occasion du centenaire de l'OIT et qui se tient en ce moment sur les grilles du Sénat, au jardin du Luxembourg, ainsi qu’au colloque réalisé au Sénat en avril 2019 sur ce thème.
PC : Quel est votre lieu préféré à l'Université Paris Nanterre ?
Ségolène : Je ne sais si je dois avouer que c'est la piscine et le jardin : plus sérieusement c'est "l'effet campus" que j'apprécie tout particulièrement.
PC : Quels sont les différents moyens de soutenir notre Fondation ?
Ségolène : Il existe plusieurs manières de le faire. Les dons, individuels ou de personnalités morales, sont les bienvenus. Ils sont défiscalisables et peuvent s'effectuer en ligne (réception d’un reçu fiscal). Il est également possible de
PC : Comment peut-on se tenir informés des vos actualités ?
Ségolène : Bientôt, la plateforme du réseau alumni relaiera toute notre actualité. Pour l’heure, le mieux est de consulter la rubrique "actualités" de notre site, et de lire les messages sur les conférences relayés sur les listes de diffusion de l'université.
PC : Un grand merci d'avoir répondu à l'interview Point COMMUN ! Un dernier message à faire passer à la communauté ?
Ségolène : Notre Fondation en est encore à ses débuts, mais elle vous appartient à tous : puissiez-vous y participer et vous y reconnaître ; et puisse-t-elle exprimer, dans sa singularité et son effervescence humaine et intellectuelle, "l'esprit Nanterre", si présent sur notre campus !
Mis à jour le 18 juin 2019