Version française Archives des articles
Plus d'infos sur l'expo :
Découvrez l'expo en détail sur → le site culture.gouv.fr
Visitez l'expo à Douai jusqu'au 7 juillet → arkeos.fr
[VISITE] Auj, l’équipe com’ du @CNRS_HdF a eu le privilège de découvrir l’exposition « Néandertal fait son chaud » au musée #Arkéos @Douaisis_Agglo avec @david_herisson ! Ou comment découvrir 200 000 ans de changements climatiques et culturels de manière pédagogique et ludique ! pic.twitter.com/LpoUjgQf84
— CNRS Hauts-de-France (@CNRS_HdF) January 22, 2024
Visitez l'expo à Douai jusqu'au 7 juillet → arkeos.fr
Où suivre les actus de vos recherches ?
➔ Compte X : @david_herisson
➔ Compte YouTube de l'équipe AnTET (ArScAn)
➔ Blog Hypothèses de l'équipe AnTET
➔ Compte X de l'équipe AnTET (ArScAn) @antet_arscan
➔ CV HAL
➔ Page Academia
➔ Page Researchgate
➔ ORCID : http://orcid.org/0000-0002-7240-0455
➔ Page sur arscan.fr
➔ Compte YouTube de l'équipe AnTET (ArScAn)
➔ Blog Hypothèses de l'équipe AnTET
➔ Compte X de l'équipe AnTET (ArScAn) @antet_arscan
➔ CV HAL
➔ Page Academia
➔ Page Researchgate
➔ ORCID : http://orcid.org/0000-0002-7240-0455
➔ Page sur arscan.fr
Ses prochains événements dans les Hauts-de-France
➔ Semaine d’expérimentation préhistorique en mode laboratoire AnTET
- en extérieur au parc archéologique du Musée d’Arkéos à Douai du lundi 27 mai au dimanche 2 juin.
- Entrée gratuite le 1er et 2 juin.
➔ Exposition “La Somme des préhistoires”
- au Musée de Picardie à Amiens à partir du 22 mars 2024
- David Hérisson est membre du comité scientifique,
Qu’ appréciez-vous le plus dans votre métier ?
David Hérisson :
Dans mon métier de chercheur, ce que j’apprécie le plus est la liberté d’entreprendre, de chercher sa propre voie pour faire progresser les connaissances. C’est un défi personnel et très exigeant, qui clairement ne convient pas à tous. Ce que j’apprécie beaucoup c’est pouvoir créer des moments de partage avec les collègues, sur le terrain ou en mode workshop, moment privilégié de travail où on apprend beaucoup des échanges et dans des domaines qui paraîtraient improbables au passant dans la rue. La mutation de chercheur de savoir en chercheur de fonds qui s’est enclenchée m'exaspère profondément et elle ôte le sens même de notre mission première (la production de savoir) au profit du seul objectif des moyens.
Dans mon métier de chercheur, ce que j’apprécie le plus est la liberté d’entreprendre, de chercher sa propre voie pour faire progresser les connaissances. C’est un défi personnel et très exigeant, qui clairement ne convient pas à tous. Ce que j’apprécie beaucoup c’est pouvoir créer des moments de partage avec les collègues, sur le terrain ou en mode workshop, moment privilégié de travail où on apprend beaucoup des échanges et dans des domaines qui paraîtraient improbables au passant dans la rue. La mutation de chercheur de savoir en chercheur de fonds qui s’est enclenchée m'exaspère profondément et elle ôte le sens même de notre mission première (la production de savoir) au profit du seul objectif des moyens.
C’est notre petit instant « Rainer Maria Rilke » ! Quels conseils donneriez-vous à un·e jeune qui s’intéresse à votre domaine de recherche ?
David Hérisson :
Je dirais que l’archéologie ou la préhistoire n’ont jamais aussi accessibles. Accessible professionnellement tout d’abord car il y a un besoin énorme de renouvellement, en particulier dans le domaine préventif. La situation s’est inversée par rapport aux rares possibilités d’emploi de ma génération et c’est une bonne nouvelle pour les archéologues en herbe. Accessible aussi par la diversité des spécialistes qui interviennent en préhistoire ou en archéologie, on peut avoir un ancrage fort en sciences humaines comme en génétique ou en physique, et exercer dans un laboratoire d’archéologie.
Je dirais que l’archéologie ou la préhistoire n’ont jamais aussi accessibles. Accessible professionnellement tout d’abord car il y a un besoin énorme de renouvellement, en particulier dans le domaine préventif. La situation s’est inversée par rapport aux rares possibilités d’emploi de ma génération et c’est une bonne nouvelle pour les archéologues en herbe. Accessible aussi par la diversité des spécialistes qui interviennent en préhistoire ou en archéologie, on peut avoir un ancrage fort en sciences humaines comme en génétique ou en physique, et exercer dans un laboratoire d’archéologie.