Vous êtes l'université : Le service de valorisation et d’appui à la recherche

Les services méconnus de l'université

Publié le 31 octobre 2019 Mis à jour le 22 juin 2023

Pour ce numéro de novembre, nous sommes allés à la rencontre de la direction de la recherche et des études doctorales (DRED) et plus particulièrement des collègues du service de la valorisation et de l'appui à la recherche. Ce service assure, entre autres, l'accompagnement des chercheurs et enseignants-chercheurs dans leurs démarches partenariales et dans leurs démarches de recherche de financement. Des enjeux évidemment colossaux pour la visibilité et la valorisation de notre recherche. Découvrez dès maintenant Julie, Radya, Claire, Carine et Camille, une partie de cette équipe dynamique !

Point COMMUN : Bonjour Yassamine, vous êtes la directrice de la direction de la recherche et des études doctorales (DRED), pouvez-vous nous présenter votre direction et plus particulièrement comment est apparu le besoin du service de la valorisation et de l'appui à la recherche ?

Yassamine Tayab : La Direction de la Recherche et des Études Doctorales (DRED) est pilotée par sa directrice et une directrice-adjointe, Isabelle Autran. Elle rassemble 40 personnes. Cinq services assurent les missions suivantes : le pilotage administratif et financier de la recherche, la diffusion scientifique, l'accompagnement du parcours doctoral et donc la valorisation et appui à la recherche.

Quand j'ai pris la Direction de la DRED en juin 2014, la mise en place d'un service "Valorisation et appui à la recherche" a été l'une de mes premières missions. Crée en 2015, le service regroupe actuellement, en dehors du chef de service, une chargée de la valorisation et partenariat et huit chargé.e.s d'appui à la recherche. C'est une équipe dynamique qui apporte son expertise dans le pilotage des unités et la recherche de financement. Les chargés d'appui travaillent au plus près des chercheurs en étroite collaboration avec les autres services de la DRED.

Yassamine Tayab, directrice
Yassamine Tayab, directrice Yassamine Tayab, directrice
Depuis la mise en place de ce réseau, on constate une évolution constante des ressources propres liées à la recherche partenariale et aux projets collaboratifs nationaux et internationaux : entre 2016 et 2019, la part des ressources propres sur le financement de la Recherche a évolué de 37% à 52,8%.


Point COMMUN : Miguel, vous êtes, quant à vous, le responsable de ce service, pouvez-vous nous en dire plus sur son organisation et ses enjeux ?

Miguel Rodriguez : Depuis 2015, le service de valorisation et d’appui à la recherche a pour vocation le soutien et le développement des financements sur appels à projets à l’université et la mise en place d’un environnement de partenariat le plus adéquat et le plus approprié possible.

Notre équipe est constituée d'une chargée de valorisation et d’un réseau de chargés d’appui à la recherche.

1 Chargée de valorisation de la recherche :  la valorisation des connaissances issues de la recherche fait partie des enjeux majeurs de l’université, en contribuant de manière essentielle à sa visibilité et à son rayonnement. L’objectif est d’apporter le soutien et le conseil nécessaires aux chercheurs aussi bien pour leurs démarches contractuelles (contrats de collaboration de recherche, contrats CIRFE, de prestation de service, etc) que pour la protection du patrimoine intellectuel et industriel de la recherche universitaire.

Ceci s’est traduit par une évolution de plus de 51% des financements obtenus uniquement par contrat de recherche entre 2016 et 2019 et une augmentation des convention CIFRE. 13 conventions ont été signées cette année.


1 réseau de 8 chargés d’appui à la recherche : Les chargés d’appui accompagnent les chercheurs lors des phases de dépôt et de contractualisation. Les chargés d’appui conseillent les chercheurs notamment sur tous les aspects administratifs et financiers : règles d’éligibilité et de sélection, préparation du budget prévisionnel. Ils apportent également une expertise sur la rédaction et la présentation de la proposition, sur les parties éthiques, la prise en compte du genre, la question de l’Open Access et de la valorisation de la recherche.

La mise en place du réseau a permis d’accroitre considérablement le nombre de projets déposés et financés. Malgré une baisse des financements au niveau régional et national, le taux
Miguel Rodriguez
Miguel Rodriguez Miguel Rodriguez
de réussite des projets portés par l’établissement a connu, ces dernières années, une forte hausse pour la première étape de sélection de l’appel à projets générique de l’ANR et une stabilisation du taux de réussite pour la deuxième phase. Alors qu’en 2018 le taux de sélection final de l’ANR s’élevait à 15 %, le taux de réussite de l’université restait constant à 35 % par rapport à 2017 et évoluait de plus de 10 % par rapport à 2015 et 2016. Le financement par contrat ANR a ainsi évolué de 43% depuis la création du service.

Le service s’est engagé également dans la sensibilisation sur le programme Horizon 2020 pour encourager et soutenir le dépôt de projets.
Cette démarche de veille, de diffusion de l’information et de conseil auprès des enseignants-chercheurs a porté ses fruits puisque le nombre de projets soumis dans les différents dispositifs du programme Horizon 2020 a augmenté de plus de 20 %.

Actuellement, l’université participe à 6 projets européens dont 1 en qualité de coordinateur et a déposé plus de 50 projets depuis le lancement du programme cadre en 2014. Elle a aussi été retenue dans le programme pilote d'accompagnement au dépôt de projets ERC piloté par le Réseau français des instituts d'études avancées (RFIEA).

 
Julie, Carine, Radya, Miguel, Claire, Camille et Alessandra
Julie, Carine, Radya, Miguel, Claire, Camille et Alessandra Julie, Carine, Radya, Miguel, Claire, Camille et Alessandra

Point COMMUN : Bonjour à toutes, pouvez-vous nous raconter votre parcours à l'Université en quelques mots ?

Rady
Radya El Ayachi
Radya El Ayachi Radya El Ayachi
a : Suite à une mutation, j'ai rejoint la DRED depuis fin 2014 en tant qu'assistant ingénieur titulaire et, depuis 2017 à la suite d'un concours, en tant qu'ingénieur d'études. Il s'agit d'une création de poste pour accompagner en particulier les 4 unités de recherche en Langues et Cultures Etrangères (LCE).

Claire : Je suis arrivée à l'université en novembre 2016 suite à la réussite d'un concours externe d’ingénieur d’études. J'ai été affectée sur un poste de chargée du partenariat et de la valorisation de la recherche, que j'occupe toujours.


Julie : Je suis chargée d'appui à la recherche pour les 6 laboratoires de l'UFR SPSE depuis novembre 2016.

Carine : Entrée à l'université en septembre 2004, j'ai été tout d'abord Responsable du Service du Personnel Enseignant, puis responsable administrative de l'Ecole doctorale Economie, Organisation, Société. La fréquentation des doctorants m'a donné envie de travailler en appui pour les chercheurs.

Camille : Je suis arrivée à l'Université de Nanterre en avril 2019. Je termine une thèse en histoire, et j'ai postulé à un poste de chargée d'appui au sein du laboratoire EconomiX.


Point COMMUN : Qu'est-ce qui vous plaît le plus dans votre métier ? 

Claire PRILLARD
Claire PRILLARD Claire PRILLARD
Camille : Ce qui est intéressant, dans cette fonction de chargée d'appui, c'est la grande diversité de sujets et de projets dont on a l'occasion de s'occuper. Thèses CIFRE, dossiers ANR, négociations avec les partenaires à l'occasion des projets du laboratoire, projets européens... La variété est infinie... comme les dispositifs de financement ! Il faut bien comprendre l'idée de l'enseignant-chercheur, pour être capable d'identifier le bon outil à mobiliser. Ensuite, il n'y a plus qu'à "plonger" dans le concret.

Deuxième intérêt de cette fonction : on peut voir la concrétisation de notre action. Quand le projet est accepté, quand le thésard est financé, vous avez la satisfaction d'avoir "fait le job" !


Carine : Voir naitre un projet de recherche/ ou de colloque. Accompagner les chercheurs dans leurs recherches de financement mais aussi dans l'organisation de manifestations scientifiques.

Radya : Faciliter les démarches administratives des enseignant(e)s-chercheurs et des chercheurs, leur rendre service et qu'ils soient, je l'espère, satisfaits. Cela se traduit par une interaction régulière avec les membres des unités de recherche et par le fait de travailler en étroite collaboration avec les directions, le gestionnaire financier, les services de l'UPN dont la DRED et les partenaires.

La polyvalence du poste est appréciable (aide au pilotage administratif et financier, communication interne et externe, diffusion scientifique, montage de projets). Enfin pouvoir allier un poste administratif avec ses propres appétences disciplinaires est un atout majeur.


Julie : J'ai pu construire ce nouveau poste et le configurer en fonction des attentes des chercheurs. Les missions sont donc très diversifiées : montage de projet, éthique de la recherche, appui juridique...

Claire : Il est intéressant d'avoir une vision complète des activités de recherche menées par l'ensemble des laboratoires. Je suis aussi très heureuse de voir passer les contrats résultant du succès de nos unités de recherche ayant répondu aux appels diffusés dans la Minute appel à projets que je rédige.

Point COMMUN : Votre action/projet de recherche coup de cœur ?

Julie : La participation à la création d'un comité d'éthique recherche au niveau de l'université, indispensable pour nos recherches impliquant des participants humains.

Claire : Les fiches de compétences des unités de recherche qui permettent de faire connaître les domaines d'expertise de nos laboratoires. J'invite d'ailleurs toutes les unités à se doter de cet outil !

Radya : La mission de préparation, d'aide et de suivi de l'ensemble du processus d'évaluation des unités de recherche par le HCERES a été intense.

Carine : La recherche de sujets et d'auteurs pour réaliser la lettre de la Fédération, représente un travail très intéressant. La lettre doit, par la restitution des activités scientifiques des laboratoires, favoriser l'interdisciplinarité des recherches et la collaboration entre les laboratoires de Droit de l'UFR DSP. Cette lettre pourrait aussi intéresser les autres laboratoires dans d'autres disciplines

Camille : L'action ou le projet coup de coeur, c'est toujours celui qui est en attente, parce que pour chacun j'essaye d'y mettre le meilleur de ce que je suis capable de faire. Alors, forcément, on s'attache à chaque porteur, chaque doctorant à financer. Nous venons de déposer trois pré-projet ANR, et j'ai très envie qu'ils accèdent tous les trois au deuxième tour ! Donc, en ce moment, mes projets coup de coeur, ce sont ceux-là !
Carine BENAYOUN
Carine BENAYOUN Carine BENAYOUN

Point COMMUN : Une idée/une piste pour améliorer la visibilité de nos chercheurs ?

Carine : A mon arrivée à la FIND, j'ai réalisé un tableau des principaux domaines de recherche des 150 enseignants-chercheurs de la Fédération répartis sur 8 laboratoires de recherche. Pourquoi ne pas généraliser cette initiative à tous les chercheurs nanterrois ? Les fiches de compétences des différents laboratoires de recherche vont dans ce sens. Favoriser le dépôt sur HAL des articles des chercheurs constitue une autre piste pour améliorer la visibilité des chercheurs de Nanterre

Claire : Mettre en avant des projets de recherche sur internet via les médias proposés par l'université. Participer aux salons de la valorisation de la recherche en sciences humaines et sociales.

Julie : Créer une rubrique sur le portail institutionnel pour les projets remportés par l'université et financés sur des fonds européens, par l'ANR ou par des financeurs autres pour valoriser nos partenariats.

Radya : Il y a encore beaucoup de choses à faire ! par exemple mettre en place un outil d'aide au pilotage de la recherche efficace qui permettrait de centraliser, mettre à jour toutes les données utiles des unités de recherche au cours des contrats quinquennaux et pouvoir les extraire pour différents besoins. Il faudrait également encourager davantage la communauté scientifique à communiquer auprès du grand public y compris auprès d'un public non initié ou non-spécialiste (par le biais par exemple de portraits, d'ateliers de présentation etc.). Ils/elles sont passionné(e)s et passionnant !

Camille CRUNCHANT
Camille CRUNCHANT Camille CRUNCHANT
Camille :
La visibilité des chercheurs est un sujet complexe. En effet, ils doivent être visibles dans leurs communautés scientifiques respectives - et là, c'est leur rôle, c'est à eux d'être à la manœuvre -, mais également vis-à-vis des partenaires et financeurs - c'est sans doute dans ce domaine que nous avons un rôle direct à jouer.

On peut également imaginer que les enseignants-chercheurs jouent un rôle "citoyen", auprès des plus jeunes, par exemple, pour susciter des vocations... Bref, on le voit, leur visibilité ne concerne pas un public unique, et les outils à actionner peuvent être différents. Dans mon domaine d'action, l'essentiel est de réussir à faire se rencontrer enseignants-chercheurs et acteurs socio-économiques qui ont des préoccupations convergentes. Mais ce n'est pas une science exacte, pour le coup !

Merci à toutes et à tous d'avoir répondu aux questions de Point COMMUN !

Pour en savoir plus et prendre contact avec le service de valorisation et d'appui à la recherche, n'hésitez pas à vous rendre sur le site de la DRED

Mis à jour le 22 juin 2023